\documentclass[main.tex]{subfiles} % Relu jusqu'à 3.4 inclus, X 08/02/2015 % Corrigé jusqu'au 4.3 inclus, A 28/02/2015. \begin{document} \paragraph{Objectifs } Donner les connaissances fondamentales sur l'analyse et la commande des systèmes non linéaires en abordant les techniques classiques. Le but est d'avoir une compréhension plus profonde des hypothèses sous-jacentes à la commande non linéaire, des outils disponibles pour l'analyse, la synthèse et les limites des résultats obtenues. \begin{center} \begin{itemize} \item Analyse de la stabilité \item Outils pour la commande non linéaire \item Synthèse de lois de commande non linéaire \end{itemize} \end{center} \newpage \section{Définition} \paragraph{Définition }:\\ Un système est dit Non Linéaire (N.L) si on n'a pas le principe de superposition, i.e. pour une entrée $\sum \lambda_i u_i$ on a en sortie $y \neq \sum \lambda_iy_i$.\\ \paragraph{Définition - Commande}:\\ Pour la commande, les systèmes N.L englobent les systèmes Linéaires (L), i.e. les systèmes L forment un sous-ensemble identifié au principe de superposition. \\ Exemple de systèmes N.L : \begin{itemize} \item Equation de Navier-Stokes (Mécanique des fluides) \item Equation de Boltzmann (Cinétique d'un gaz peu dense) \end{itemize} \bigbreak \begin{example} Système N.L décrit par des EDO (Équations Différentielles Ordinaires): le pendule simple\\ L'équation est donnée par $ml.\dot{\theta} = -mg.sin(\theta) - kl.\theta$ avec $k$ le coefficient de frottement.\\ On a la représentation d'état avec $\theta = x_1$ et $\dot{\theta} = x_2:$\\ \[\left \{\begin{array}{cc} \dot{x_1} & = x_2\\ x_2 & = -\frac{g}{l}sin(x_1) - \frac{k}{l}x_1 \end{array}\right.\] \end{example} \begin{rem} Un système à constantes localisées est décrit par des EDO.\\ Un système à constantes réparties est décrit par des EDP (Équations aux Dérivées Partielles).\\ \end{rem} \begin{rem} Si la relation entrées-sorties est de classe $C^1$, alors il existe un voisinage, aussi petit soit-il, sur lequel le comportement est linéaire (DL du $1^{er}$ ordre)\\ Dans le cours, on considère les systèmes N.L ayant pour modèle dynamique des EDO. \end{rem} On peut donc représenter les systèmes selon le graphe suivant: \begin{center} \includegraphics[scale=0.35]{1/graph1.png} \end{center} \section{Passage des EDP vers EDO } Le passage s'effectue par approximation, car le modèle obtenu est de dimension infinie. \[\vec{\omega}(x,y,z,t) \approx \sum_{i=1}^Nq_i(t)\vec{\eta}(x,y,z)\] La stabilité sera analysée sur l'aspect temporel car on ne peut pas avoir une dimension spatiale instable. \begin{example}[Poutre flexible] On regarde les différent modes d'excitations, obtenus par la méthode des éléments finis.\\ Ceci permet donc de décrire le système dans la Base Modale.\\ \end{example} \section{Forme générale de la représentation d'état} Dans le cas général, les systèmes sont décrits par la représentation d'état : \[\left\{ \begin{matrix} \dot{x} = f(x,t,u)\\ y = g(x,t,u)& \text{ avec, } & x\in \mathbb{R}^n\text{, }u\in \mathbb{R}^m\text{, }y\in \mathbb{R}^l \end{matrix} \right.\] \noindent \underline{Exemple}: Système LTV \begin{align*} f(x,t,u) = A(t)x + B(t) u\\ g(x,t,u) = C(t)x +D(t)u \end{align*} Ainsi la solution est noté $\chi (t,x_0)$, qui donne la valeur de $x$ à l'intsant t pour une condirtion initiale $x_0$ \begin{defin}[Trajectoire] La trajectoire $\chi$ d'un système dynamique $G$ sur $\mathcal{D}\subset \R^n$ où $n$ est la dimension de $G$ , est une application : \[ \chi: \R \times \mathcal{D} \to \mathcal{D} \] vérifiant les propriétés: \begin{enumerate} \item Continuité $\chi $ est continue su r$\R \times \mathcal{D}$ et $\forall x \in \mathcal{D}, \chi (\cdot,x) $ est dérivable sur $\R$ \item Consistance $\chi(0,x) = x$ \item Propriété de Groupe $ \chi(t,\chi(\tau,x))=\chi(t+\tau,x)$ \end{enumerate} \begin{rem} suivant la propriété 1. on a : \[ \derivp[\chi(t,x)]{t} = f(\chi(t,x)) \] et si on fixe $x=x_0$ à $t=0$ alors : \[ \deriv{\chi(t,x_0)}= f(\chi(t,x_0)) \] \end{rem} L'ensemble $\mathcal{D}$ dans lequel évolue la trajectoire est nommée \emph{espace de phase} \end{defin} Dans le cas causal, on se limite à $ \chi: \R_+ \times \mathcal{D} \to \mathcal{D}$. Pour $t$ fixé on note $\chi_t :=\chi(t,x) \mathcal{D}\to \mathcal{D}$ \begin{prop} L'application inverse de $\chi_t$ et$\chi_{-t}$ est un homéomorphisme ie bijectif continu et inverse continu \end{prop} \begin{proof} on montre l'injectivité et la surjectivité de $\chi$. La propriété 1. permet de montrer la continuité. \end{proof} \end{document}